Journée de la Pastorale de la Santé — Diocèse de Tulle

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Journée de la Pastorale de la Santé

Publié le 19/06/2024
Mardi 18 juin se tenait, au sanctuaire des Grottes de Saint Antoine à Brive, la journée annuelle de la Pastorale de la Santé. Après le café et un temps de prière, les quarante participants, intervenants dans le cadre de la Pastorale santé ont suivi une visioconférence donnée par le Père François Buet.

Le Père Buet est Prêtre, vicaire épiscopal du diocèse de Marseille, médecin en soins palliatifs et aumônier des retraites Agapé au Puy en Velay (Les retraites Agapé sont des retraites spirituelles de relecture de vie sous le regard de Dieu). Il est aussi l’auteur, entre autres, de « l’accompagnement spirituel de la personne en soins palliatifs ». Son dernier livre, paru cette année, s’intitule : « Aider à renaitre (au coeur des blessures de la vie) ».

C’est en s’appuyant sur son dernier ouvrage que le Père Buet a retenu l’attention de son auditoire, en développant le thème : « Une Eglise qui console ».

Partant d’une citation du Pape François : « l’Eglise est un hôpital de campagne » le Père Buet expliqua que l’homme doit être pris dans une dimension globale : physique, psychologique, sociale et spirituelle. Il a aussi 3 dimensions de besoins : besoin d’être aimé, besoin de vérité et besoin d’un sens à l’existence. De plus, comme le disait Saint Jean-Paul II, la personne est corporéité, l’âme et le corps sont unis. A partir de là, la personne a besoin d’identité : être unique, elle a besoin de communion, d’entrer en relation et elle a besoin de participation pour apporter sa pierre à l’édifice. Ainsi en partant de la dimension globale de la personne et de ses besoins, il y a blessure de l’âme quand la personne présente un manque dans son identité, dans sa communion ou dans sa participation. C’est là que les personnes qui visitent, qui écoutent, peuvent proposer une prière de consolation qui permet de poser des mots sur la souffrance. Cela peut permettre, comme le dit le Père Buet en parlant des personnes de son service en soin palliatif que : « les personnes meurent comme des personnes vivantes ».

Après un repas partagé dans la convivialité, les travaux ont repris avec des discussions en petits groupes sur ce que chacun a retenu de la conférence du matin.

La journée s’est achevée par la participation à la messe avec les frères franciscains.


Dominique LAMIRAND

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