Rencontre avec la Communauté Corrézienne de Paris
Publié le 10/02/2022Pourriez-vous présenter ?
Luc Teyssier d’Orfeuil : Je suis coach, formateur et conférencier, je dirigie lma Société Pygmalion Communication. Ma famille est issue du Lonzac et avant la deuxième guerre mondiale, mon grand-père à acheté une propriété sur Chaumeil au pied des Monédières. Militaire et Résistant, il était recherché par les allemands qui ont brulé sa maison et emprisonné son épouse. Il est mort après guerre avant la fin de la reconstruction de cette maison que j’ai la chance d’avoir pu reprendre.
Jacqueline Dusart (Secrétaire Générale) : Je suis retraitée de la RATP où j’ai fait une carrière de cadre aux services juridiques.
Dans le courant des années 70 mes coordonnées avaient été communiquées par des cousins au bureau de la Communauté Corrézienne de Paris. Recevant régulièrement des courriers j’ai participé à quelques messes suivies de réunions conviviales. C’était l’occasion de retrouver dans une ambiance religieuse très sympathique des personnes de connaissance.
Plus tard avec mon mari nous avons participé de manière plus régulière et assisté aux assemblées générales. Dans le courant des années 90 nous avons intégré le conseil d’administration.
En 2002 le Président, Mr Benoit, gravement malade, m’avait fait part de son inquiétude pour l’avenir de l’association. Le secrétaire étant également malade j’ai alors accepté d’assurer sa fonction. Réélue en 2018 pour un dernier mandat avec l’objectif d’assurer la transition en douceur je transmets surtout au fils des mois les informations utiles aux nouveaux membres de l’équipe de gestion tout en passant la main.
Anne-Marie Boussion (Secrétaire Générale adjointe)
Nous sommes membres de la CCP depuis une quinzaine d'années, nous habitons en région parisienne mais nous avons une résidence secondaire en Corrèze, d'où je suis originaire. Nous y venons souvent, avec des séjours plus longs maintenant que nous sommes à la retraite.
Charles de Pebeyre (Trésorier)
Mon père est né à Saint Pardoux la Croisille et je suis le seul de ma fratrie a être né en Région parisienne. J’ai suivi mes études à Paris, après des années passées à la BNP et jusqu’à ma retraite j’ai travaillé dans cette ville ou dans les environs.
Des amis m’ont informé de cette communauté à laquelle mes parents s’étaient parfois associés. Cela me semblait sensé d’y participer ayant repris la maison de famille en Corrèze.
Église en Corrèze – Quelle est l’origine et le but de votre association ?
Communauté Corrézienne de Paris – L’association a été fondée en 1959 pour maintenir des liens de solidarité, d’amitié et d’entraide entre les corréziens résidant à Paris ou dans la région parisienne.
L’association a toujours pu compter sur le soutien des évêques de Tulle. Depuis sa nomination, Mgr Francis Bestion est venu nous rencontrer chaque année. Ses membres, toujours très attachés à la Corrèze, y retournent régulièrement en vacances. Ils soutiennent l’Église corrézienne par leur présence lors de leurs séjours et le plus souvent partagent leur Denier du culte entre leur diocèse de résidence et celui de Tulle.
Aujourd’hui quelles sont vos activités annuelles ?
Malgré la crise sanitaire nous avons pu maintenir nos deux rencontre parisiennes d’automne et de printemps. Et nous avons relancé celle d’été.
Ces temps commencent par une messe tous ensemble, chez les sœurs Oblates de l’Assomption à Paris ou l’été en Corrèze (Tulle, Ussac ou Corrèze). Nous accueillons ensuite toutes les personnes présentes à la messe pour un apéritif, avant de partager un repas convivial. Notre vocation est de faire Église ensemble entre corréziens de Paris – sans nuire à nos investissements paroissiaux respectifs - et de soutenir par nos dons et nos prières notre diocèse de Corrèze.
Un projet d’actualité : l’incendie de l’église de Voutezac a ému bon nombre d’entre nous et nous avons décidé de participer à sa remise en état. L’un de nos membres, Emmanuel Legendre, a pris en charge le projet. Plusieurs rencontres ont déjà eu lieu avec les différents acteurs intervenant sur ce dossier. Nous allons très probablement participer au financement de la remise en état de l’autel.
Dans de nombreuses familles corréziennes, un jeune monte à Paris pour ses études ou son travail. Pouvez-vous être un relais dans ce cas ?
Cette préoccupation était l’une de celles qui ont motivé la création de l’association. Elle mériterait d’être renforcée et réorganisée, c’est l’un des sujets de réflexion aujourd’hui. Nous sommes prêts en tous cas à utiliser nos réseaux pour soutenir des jeunes (donner des infos, faire connaître du monde...). N’hésitez pas à nous solliciter !
Est-ce que la Communauté Corrézienne de Paris nourrit la vie spirituelle de ses membres ? Si oui comment ?
L’association a une identité catholique bien affirmée, dont notre nouveau logo témoigne. Nous avons un aumônier, l’abbé Salesse, et chaque rencontre est centrée sur la participation à la messe.
Un dernier message aux Corréziens, ceux vivant à Paris et ceux restés dans notre cher département ?
Notre communauté cherche à maintenir un lien affectif entre les corréziens qui sont éloignés de leurs racines familiales et l’Église de Corrèze. Plus nous serons nombreux, plus nous pourrons ensemble vivre de belles choses. Alors rejoignez-nous et parlez de nous à vos proches qui vivent en région parisienne !
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