Rencontre avec un Malien passionné
Publié le 26/03/2019
Sa préoccupation essentielle est de convaincre les agriculteurs maliens que leur souveraineté sera assurée par le développement de l'agro-écologie, l'utilisation des semences traditionnelles adaptées aux conditions climatiques, en évitant le recours aux intrants chimiques : engrais et pesticides aux effets négatifs sur la terre et les êtres vivants.
L'association de certaines plantes comme les bananiers et les tomates peut favoriser l'éloignement des insectes nuisibles aux bananes et améliorer la croissance des tomates. L'AOPP travaille au développement de la culture du niébé (un haricot de la région) riche en protéines. Les femmes transforment cette graine en jus ou en pâte dont elles nourrissent leur famille et qu'elles vendent aux citadins.
L'organisation est parvenue à un accord entre les Peuls, éleveurs nomades, et les agriculteurs, habituellement en concurrence pour l'exploitation de la terre. Par cet accord, les deux populations coopèrent pour la fabrication de compost, enrichi par les déjections des troupeaux et utilisé pour les cultures maraîchères.
Les personnes présentes ont été frappées par l'énergie avec laquelle Monsieur Traoré a défendu son point de vue, tout en insistant sur l'aide efficace que le CCFD-Terre solidaire apporte à son organisation.