Un pèlerinage autrement.
Publié le 17/02/2021
Nous débutons par le chemin de croix, en méditant sur la Passion du Christ. Bernadette disait « Portons et embrassons la Croix que Jésus nous présente, demandons-lui ainsi qu’à la Ste Vierge force et courage ».
Le Père Risso nous propose une réflexion sur la place de nos ainés, en s’appuyant sur la lettre pastorale de Mgr Bestion : « Ne les laissez pas seuls ».
Cela commence quand la société constate et déclare que : Vieillir devient un problème, la famille traditionnelle commence à se fissurer. Les jeunes partent loin chercher du travail, les campagnes se dépeuplent. La catégorisation des individus s’instaure peu à peu, avec la notion nouvelle de la “dépendance “ pour les personnes âgées. C‘est l’époque du jeunisme qui s’installe. Le refoulement des personnes âgées vers les maisons de retraite, aboutit insidieusement à leur exclusion. Avec le rêve de “ l’immortalité” envisagée, grâce au progrès de la science, le déni de la vieillesse aboutit au déni de la mort.
Le Père Risso nous rappelle les temps pas si anciens où la famille était encore “ pluri générationnelle”. Ce monde où l’ancien était au cœur de la famille. Malgré les difficultés matérielles de l’époque, la famille fragile était ce lieu de transmission, d’ouverture, de fraternité.
Peu à peu, les maisons de retraite qui étaient au centre-ville, se retrouvent en périphérie, c’est la relégation des personnes âgées. L’épidémie de covid 19 est révélatrice de cette exclusion : enfermées, presque sans visites pour protéger les corps… mais où est l’âme ?
“Honore ton père et ta mère “ Tu es créé à l’image de Dieu, mais tu n’es pas Dieu ; il nous faut accepter notre finitude.
« Je ne suis pas propriétaire de mon existence, mais l’héritier » Allons vers les personnes âgées dans nos quartiers, pour les visiter, porter la communion. Ne les laissons pas seules !
Vient le temps de l’adoration, du sacrement du pardon et de l’Eucharistie.
Le lendemain, 11 février, jour de la fête de Notre Dame de Lourdes, l’après-midi débute par la procession du Rosaire. Une quarantaine de pèlerins porteurs de cierges égrènent le Chapelet (les mystères lumineux). Suit la lecture du message du Pape François pour la journée des malades : « Vous n’avez qu’un seul maître et vous êtes tous frères ». Devant les besoins de nos frères et sœurs, Jésus propose de s’arrêter, d’écouter, d’établir une relation directe et personnelle avec l’autre.
Le Père Thomas célèbre l’Eucharistie suivie de l’Adoration.
L’Ave Maria est la conclusion de ces belles après-midis de prières à Marie.