Saint Martin de Tours
Selon l’écrivain Sulpice Sévère, Martin serait né vers 317 dans une province romaine d’Europe centrale, en Pannonie, aujourd’hui entre la Hongrie et la Moravie.
Fils de militaire, à 15 ans il rejoint les légions impériales qui stationnent en Gaule. Au contact des communautés chrétiennes qui s’établissent progressivement au 4ème siècle, il découvre l’Évangile à Amiens autour de l’épisode connu du partage de son manteau avec un pauvre. Le pauvre se révélant être le Christ lui-même.
Martin est d’abord la figure du Chrétien qui exerce la charité à partir de ce qu’il est et de ce qu’il a. À la fin de ses obligations militaires, il rejoint la communauté chrétienne de Poitiers dont l’évêque est Hilaire. Dans ces temps troublés tant sur le plan politique qu’ecclésial, Martin se tourne vers l’essentiel. Il fonde une des premières communautés monastiques de Gaule, à Ligugé, communauté attachée au silence, à la lectio divina (lecture de la Sainte Écriture) et la prière des psaumes … Il en devient Abbé mais il est appelé à devenir évêque de Tours. C’est à regrets qu’il quitte cette retraite pour rejoindre le ministère épiscopal.
Ce militaire devenu moine ne s’enfermera pas dans la cité de Tours où la vie chrétienne est plus aisée que dans les campagnes. Infatigable, il s’attache à fonder des communautés locales qui deviendront, au fils du temps, nos paroisses actuelles. Il a également fondé le monastère de Vigeois en Corrèze.
Il meurt à Candes-sur-Loire le 8 novembre 397.
Selon la vénérable tradition de l’Église de Tulle, Martin évangélisateur des campagnes, est prié comme patron de notre diocèse.